Esmeralda - Taltal
On en était resté à notre petit campement au milieu des Copiapoa columna-alba.
Quand nous sommes arrivés, celui-ci était renversé, les racines à l'air.
On l'a donc remis dans le bon sens, les racines en terre et calé par quelques cailloux.
Ça ne se fait pas d'arroser lorsqu'on rempote, mais on s'est dit que celui-ci avait eu le temps de sécher ses racines et que ce n'était pas de sitôt qu'il allait avoir de l'eau….. alors il a un peu servi de lampadaire…….
Il y avait aussi de jolies fleurettes
Nous sommes repassé par certains lieux déjà visités en 2006, je ne peux que vous inciter à jeter d'abord un oeil à cette page : Article RCP
Nous sommes retournés à la plage du coté de Guanillos où nous avions passé la nuit en 2006.
Il me semble (mais est ce un effet de ma mémoire ?) qu'il y a beaucoup moins de Copiapoa longistaminea qu'il y a 5 ans.
Les quelques qui sont encore là, sont toujours aussi beaux. C. longistamnea est surement un des plus beaux Copiapoa.
Puis nous revenons sur nos pas et cette fois nous nous arrêtons dans la vallée de Guanillos
Il y a du gros :
et du petit :
Notez que cet Eriosyce esmeraldana est déterré, brulé par le soleil et les racines apparentes. Les pluies ont du lessiver autour de lui.
Les Deuterocohnia sont en forme.
Ils font des hampes florales et certains ont commencé à refleurir sur les anciennes tiges.
Les C. longistaminea sont bien accrochés dans les rochers :
Les jeunes sont impatients, ils veulent quelque chose de nouveau. Alors nous les mettons au défi de trouver par eux même les Copiapoa laui qui sont dans cette vallée. En 2006, nous avions eu beaucoup de peine à les trouver même en ayant la position précise. Alors sans position, les blanc-becs n'avaient aucune chance….
Aux innocents, les mains pleines !
Surement aidés par le fait que les plantes étaient bien gavées d'eau, ils ont trouvé ! !
Par contre il a fallu leur mettre le nez sur les Copiapoa angustiflora, bien plus gros :
Il y avait aussi des C. grandiflora et des C. longistaminea.
En Eriosyce, il y avait E. taltalensis
et toujours E. esmeraldana
En nous éloignant de la côte, nous nous arrêtons à un site qui vaut le détour.
D'abord, il y a le Trichocereus deserticola en bord de piste.
En 2006, il ressemblait à ça :
5 ans plus tard :
Il a bien diminué en taille. La sécheresse de la fin des années 2000 a du avoir raison de ses plus grosses tiges. Puis les fortes pluies ont du les faire repousser. On aperçoit sur le coté gauche, une fleur fanée.
Il y a les E. esmeraldana en fleur :
Et puis la multitude de Copiapoa columna-alba
Ce site est bien particulier parce que c'est la zone (en venant de l'océan) où les derniers C. longistaminea et C. grandiflora cohabitent avec les premiers C. columna-alba.
Puis nous prenons la direction de la vallée qui se trouve au nord de la vallée de Guanillos : Quebrada Tigrillo
Les premiers à nous accueillir sont les Eriosyce rodentiophila. Ce sont les mouflons du pays, toujours perchés sur des rochers, quelques fois inaccessibles, souvent casse-gueule mais toujours aussi beaux
Et particulièrement nombreux à cet endroit. Là, une paire :
Un bien bel endroit cette Quebrada :
Puis nous faisons la pause repas dans ce petit vallon, au milieu des C. columna-alba …..et assis sur les Eriosyce esmeraldana…..
Une photo pour immortaliser ce moment : le seul véhicule que nous avons vu de la journée ! ! !
Le monument est une borne comme il y en a beaucoup dans ce pays. A quoi servent elles ? Mystère !
Encore une dernière et promis, je ne vous embête plus avec les Copiapoa columna-alba.
Ce qu'on peut bien appeler un champ !
Et la photo ne rend pas bien compte de l'effet. C'était la même chose dans toutes les directions.
Nous avons encore un peu trainé dans cette vallée à la recherche de Copiapoa laui, mais impossible de mettre le pied dessus. Nous nous sommes consolés avec d'autres C. longistaminae, columna-alba, des Eriosyce esmeraldana (bien que je ne sais pas s'ils méritent encore ce nom dans cette vallée) et des E. rodentiophila.
Il faut bien penser au retour. Et nous faisons à l'envers le chemin fait depuis hier pour rejoindre la route 5, puis remonter vers Taltal et prendre la direction de Cifuncho.
Nous faisons les mêmes arrêts qu'en 2006.
La différence, c'est que nous voyons les C. desertorum en fleur.
Ce sont des rubriflorum :
Et à Cifuncho, nous voyons celui qui n'est pas nommé dans le NCL, qu'Hoffmann appelle Eriosyce odieri ssp. malleolata v. weisseri…. faudra qu'on m'explique ce qui le différencie d'E. esmeraldana et pourquoi avoir fait un spot d'odieri si loin des autres.
On trouve aussi des Copiapoa rupestris.
Il ne nous reste plus qu'à rejoindre Taltal où une douche bien méritée nous attend.
Et puis un bon repas au Club social !!!
A plus tard pour la suite des aventures.
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Auteur : Alain
Publié le : 2012/03/31