Huasco
Le moins qu'on puisse dire c'est que lorsqu'on arrive à Huasco, le paysage n'est pas très engageant :
Il y a cette usine en bord de mer qui recrache d'épaisses fumées, les camions qui font la navette, les bateaux minéraliers qui stationnent, bref rien qui inspire la recherche des cactus.
Et pourtant…..
En s'éloignant un peu de l'usine, on commence à trouver des choses intéressantes. Le plus gros des globulaires de l'endroit : Copiapoa fiedleriana
Dans les Eriosyce, on trouve l'hirsute E. villosa :
Enfin… pas toujours si hirsute que ça :
Mais généreux en fruit :
Autre Eriosyce, une petite perle, Eriosyce napina ssp. napina :
Les pluies de l'hiver les ont bien lavés de la poudre de charbon qui vient de l'usine et les ont bien gonflés. Un peu trop pour certains :
Un troisième Eriosyce fréquente les lieux, mais il est plus rare : Eriosyce crispa :
Dans les cierges, il y l'Echinopsis coquimbana/deserticola :
Et Eulychnia breviflora dans une forme plutôt rampante…. et toute en fleur :
Mais en face de l'usine, il y a une petite montagne… on hésite à en entreprendre l'ascension… cela semble bien haut. Allez, on n'est pas venu ici pour reculer devant le moindre obstacle…. On grimpe. S'ensuivit une grimpette plus courte qu'on ne pouvait le craindre, seulement une demi-heure. Et plus on monte…. plus c'est vert. Vert et violet…
Mais si on est monté la haut, ce n'est pas pour les petites fleurettes.
C'est pour un Copiapoa qui ne pousse qu'ici, sur cette crête :
Jusqu'à présent on n'a trouvé nulle part ailleurs ce Copiapoa humilis ssp. australis.
Il pousse en groupe serré, dans les rochers. Mais une touffe ne doit être qu'une seule plante qui a été broutée par les Guanacos et qui rejette.
Ici, il y a crise du logement, et on est obligé de se serrer et de partager l'habitat :
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Il est tard et temps de redescendre.
Et si maintenant on allait voir les dealbata a quelques kilomètres plus au nord ? Oui ? Non ?
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Auteur : Alain
Publié le : 2012/03/31